FATALITASSE (Vincent Regout)

Quand j'te veux tu l'vois pas
Quand tu l'vois j'en veux plus
C'est toujours comme ça
C'est à croire qu'un sorcier, loin d'ici
S'amuse avec des p'tits bouts d'bois
Des épingles, enfin des trucs qui piquent
C'est pas truqué, moi j'y crois.

Quand le soleil se lève
Qu'il caresse tes fesses
De ses faisceaux coquins,
C'est pour me narguer
Car, bougre, il sait
Que je suis dans les bras de Morphée
Et qu'il se rince les rayons sans raison
Rien que pour m'embêter.

Refrain
Fatalitasse de café
Fatalithé trop infusé
C'est pas qu'ça dure
Mais ça commence à bien faire
Faut battre le fer
Avant qu'il soit dur.
Non, surtout, ne pleure pas.

J'irai marcher dans la nuit
Le soir tard, il fera noir
Comme dans un puit, noir,
A l'heure où les morts
Pourront me dire si j'ai eu tort
De v'nir si tard
Au monde avec autant de tares
Coup du sort, paria et bâtard.
A moins que puni d'avoir saisi
Le sens unique de cette vie
On me l'ait faite sens interdit
Sans me le dire, sans doute pour rire.

Refrain

Cette chanson, mon amour,
J'te la dédie pour la vie
Bref, pour toujours
Car d'autres malheurs
M'appellent ailleurs
Et qu'il est l'heure
Et qu' c'est plus fort que moi
Les emmerdes j'les attire
Surtout les pires,
Ne pleure pas.

Refrain

En fait ça dure
Et ça commence à me plaire
Cette vie si dure
Cette vie d'enfer.
Non, surtout, ne souris pas.
Adieu.

© T. Ducluzeau / Les Brozeur. Tous Droits Réservés